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Ce samedi 22 mars, à l’occasion de la Journée mondiale contre le racisme et l’extrême droite, une manifestation a eu lieu à Angoulême. Le rassemblement, qui s’est tenu à 10h30 sur la place de la Bussatte, a été organisé par au moins 16 associations, syndicats et partis politiques locaux.
À Angoulême, plusieurs centaines de manifestants ont répondu à l’appel des organisateurs. Parmi eux, des citoyens, des militants associatifs et des représentants syndicaux, venus dénoncer les discriminations et défendre les valeurs de solidarité et d’égalité. Les manifestants ont défilé dans les rues, brandissant des pancartes et scandant des slogans appelant à l’unité et au rejet des idéologies d’extrême droite. Plusieurs organisations ont pris la parole pour rappeler l’importance de lutter contre la banalisation des discours de haine et des discriminations dans la société française.
Cette mobilisation vient dans un climat politique tendu. En France, la montée des idées d’extrême droite et les débats autour de l’immigration et de l’identité nationale ont suscité de nombreuses réactions ces derniers mois. Le gouvernement et plusieurs figures politiques ont été critiqués pour leur positionnement sur ces questions, certains accusant l’exécutif d’adopter des éléments de langage proches de ceux de l’extrême droite.
Coordonné par 220 organisations à travers la France, cette mobilisation est national. Selon les données du ministère de l’Intérieur, près de 91 000 personnes ont participé aux différentes manifestations organisées dans tout le pays. A Paris, entre 21 500 et 30 000 personnes ont défilé selon les estimations. D’autres grandes villes comme Marseille, Nantes ou Rennes ont également connu des rassemblements significatifs.
Le rassemblement angoumoisin s’est déroulé sans heurts et sous surveillance policière. Les forces de l’ordre étaient présentes pour encadrer le cortège, mais aucun affrontement ou incident notable n’a été signalé. Les organisateurs espèrent que cette manifestation contribuera à maintenir une prise de conscience sur les enjeux de discrimination et de montée des idées radicales en France. D’autres mobilisations pourraient suivre dans les prochains mois en fonction de l’évolution du contexte politique et social.
Écrit par: Thémis Linet