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Les pronostiques hippiques de Pascal Rukli Pascal Rukli
Horoscope de la semaine de Nicolas Duquerroy Horoscope de la semaine
Chaque année, le 6 février marque la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF). Cette journée, instaurée par les Nations Unies en 2012, rappelle l’urgence d’agir contre cette pratique, véritable violation des droits humains.
Les MGF, définies comme toute altération ou lésion des organes génitaux féminins pour des raisons non médicales, sont une réalité pour plus de 230 millions de femmes et de filles dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé. Bien que cette pratique soit principalement concentrée dans une trentaine de pays d’Afrique et du Moyen-Orient, elle n’épargne aucune région du monde, persistant également en Asie, en Amérique latine et au sein de communautés immigrées en Europe, en Amérique du Nord et en Océanie.
Malgré les efforts déployés depuis 30 ans et une diminution de la prévalence de cette pratique, les progrès restent fragiles. Les crises humanitaires, telles que les épidémies, les changements climatiques et les conflits armés, menacent de freiner, voire d’anéantir ces avancées. Pourtant les Nations Unies ont fixé leur objectif d’éradiquer des MGF d’ici 2030.
Ciné-débat sur le documentaire « Kimbidalé-Entiere » à Angouleme
Dans le cadre de cette journée internationale, l’association Femmes Solidaires organise un ciné-débat à Angoulême le 8 février à 15h. Le documentaire « Kimbidalé-Entiere » d’Emmanuelle Labeau sera projeté, suivi d’une discussion sur le thème des MGF et d’un goûter solidaire. Cet événement est l’occasion de sensibiliser le public à cette problématique et d’échanger sur les actions à mener pour éradiquer cette pratique.
Écrit par: Thémis Linet